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Guillaume APOLLINAIRE. Manuscrit autographe, La chanson du m - Lot 5

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Lot 5
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Estimation :
30000 - 40000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 81 000EUR
Guillaume APOLLINAIRE. Manuscrit autographe, La chanson du m - Lot 5
Guillaume APOLLINAIRE. Manuscrit autographe, La chanson du mal aimé, [vers 1904 ?] ; cahier in-8 (21,5 x 14 cm) formé de 9 feuillets in-4 pliés à en-tête de la Banque centrale de Crédit mobilier & industriel. Première version de cet important poème d’Alcools, très différente du poème final. La Chanson du mal aimé, inspirée à Apollinaire par son désespoir amoureux après avoir été repoussé par Annie Playden à Londres en mai 1904, sera publiée dans le Mercure de France du 1 er mai 909, avant d’être recueillie dans Alcools en 1913. Le cahier est formé de feuillets pliés de la Banque centrale de Crédit mobilier et Industriel, écrits à l’encre noire au recto ; toutes les strophes sont de cinq vers ; plusieurs ne seront pas retenues dans la version finale. La première page porte le titre définitif, et une épigraphe rayée : « Le violon à l’âme en peine et quatre cordes de pendus ». Elle présente trois strophes ; la première annonce la 12 e strophe du poème (« Adieu, faux amour confondu » ) : « L’amour un jour je l’ai perdu Dans une forêt d’Allemagne Il gît là-bas le cou tordu Derrière les Sept Montagnes Et je voudrais être pendu. » Les deux strophes suivantes n’ont pas été retenues et sont entourées d’un trait de plume : « Avec mon ombre dans la ville / Des métiers j’en ai fait par mille » et « Les habits du ciel ont des trous [ ] Dansons, dansons le caiquevoque / Bras en pattes de kangourous » La page 2 comprend 4 strophes ; les deux premières se retrouveront, très modifiées, dans la 2e séquence « Voie lactée » (strophes 2 et 3). « Je connais gens de toutes sortes / Ils n’égalent pas leurs destins » « Les démons du hasard, selon / Des lois amoureuses nous mènent » « Je crois que ces démons sont justes / Les destins sont équivalents, [ ] Les nègres valent bien les blancs, / Augustule est grand comme Auguste. » La dernière strophe inaugure une galerie de souverains et hommes d’Etat, séquence écartée de la version finale, qui va se dérouler en 14 strophes sur les quatre pages suivantes : « Ah ! j’en ai vu des souverains, Un peu partout, dans mon Europe. Albert premier, prince marin » Viennent donc, successivement : « Nicolas deux, l’empereur russe » (strophe biffée), « Guillaume deux, l’empereur roi » (2 strophes), « Luitpold, le vieux prince régent » (3 strophes, qui seront intégrées dans la dernière séquence du poème), « Léopold, le roi de Belgique », « Oscar de Suède et Norwège », « la bourgeoise clique / Grévy, Carnot, Faure, Loubet » (4 strophes), Emile Loubet et « Edouard sept, le roi d’Angleterre », Harden Hickey, « le pape, / La fleur de lys du Vatican », « le vieux grand-duc badois, / Le prince blond roi de l’Hellade / Et le Tsarewitch aux longs doigts », et « l’Eugénie-Andromaque »
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