Paire de pistolets ayant appartenu au comte de Langeron. Bou - Lot 227

Lot 227
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Estimation :
55000 - 60000 EUR
Paire de pistolets ayant appartenu au comte de Langeron. Bou - Lot 227
Paire de pistolets ayant appartenu au comte de Langeron. Boutet à Versailles. Ces pistolets sont du modèle d'officier en vogue sous le Consulat et l'Empire. Sur les pontets figurent les armoiries de la famille «armes d'azur à trois étoiles d'argent». Platines marquées «Manuf.re à Versailles». Chiens en col de cygne, batteries à pied retroussés en «S». Canons rayés à pans au tonnerre et un tout le long sur le dessus avec le marquage «Entrep.se Boutet» et les poinçons de contrôle. Rayures dites «cheveux». Mires en fer. Toutes garnitures et baguettes d'origine en fer. Crosses en noyer quadrillé. Armes en parfait état. Légères piqûres sur un canon. Une lettre authentique d'un membre de la famille de Langeron, Roger Langeron atteste de l'appartenance historique de ces armes. Alexandre Louis Andrault, comte de Langeron, marquis de la Coste, baron de la Ferté, de Sassy et de Cougny, seigneur du Mont, de Bazolle de l'Isle de Mars et d'Alligny, né en 1763 quitte la France révolutionnaire en 1790. Entré au service de la Russie, il se distingue sous les règnes de Catherine II puis de Paul Ier et sa carrière est rapide, lieutenant général en 1799. Comte Russe en 1805. Il tente de revenir en France en 1802, vainement et en 1805, à Austerlitz il semble qu'Alexandre Ier ait vu en lui l'un des responsables de la défaite. Il se distingue ensuite contre les Turcs et négocie la paix de 1812 avec ceux-ci, sous les ordres de Koutouzov. Il revient en Russie et après la Bérézina il combat en Allemagne, notamment à Leipzig puis l'année suivante en France et le 30 mars 1814 il s'empare de Montmartre. Il écrira dans ses mémoires: «Un militaire qui a été aux batailles de Leipzig et de Paris n'a plus rien à désirer en fait de gloire». Faute d'obtenir le bâton de maréchal de France qu'il convoite, après les Cent-jours il reste au service russe. Il développe Odessa en succédant à son ami Richelieu. Il reprend du service actif en 1828, de nouveau face aux Turcs. Il se retire définitivement en 182
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