Guillaume APOLLINAIRE. Manuscrit autographe, La fausse bien - Lot 3

Lot 3
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Guillaume APOLLINAIRE. Manuscrit autographe, La fausse bien - Lot 3
Guillaume APOLLINAIRE. Manuscrit autographe, La fausse bien aimée, [vers 1904 ?] ; 2 feuillets in-4 (21 x 16,5 cm, bords effrangés). Brouillon de 7 strophes, dont les 4 premières, de La Chanson du mal aimé. Il s’agit probablement d’un tout premier état du poème. Il est écrit à l’encre noire, sur papier ligné. Les trois premières strophes ont déjà trouvé leur forme et semblent mises au net, avec quelques ratures. « Un soir de demi-brume à Londres Un voyou qui ressemblait à Mon Amour vint à ma rencontre » La quatrième strophe est, quant à elle, fortement raturée et corrigée : « Au tournant d’une rue [tremblant] brûlant » Le vers suivant a été difficilement mis au point : « De feux mourants par myriades / en enfilade », puis : « De tous les feux de ses façades ». De même pour le 4e vers : « Et cicatrices des façades », puis : « Quand dialoguent les façades », et finalement : « Où se lamentaient les façades ». Au verso, dessins à la plume : femme nue, fleurs, pipe, dé, un homme faisant faire le beau à son chien. Le second feuillet, sur le même papier, présente les trois dernières strophes de la séquence Les Sept Epées : « La cinquième, Sainte Fabeau, » « La sixième, métal de gloire » « Et la septième s’exténue » Au verso, dessins à la plume : paysage de forêt, femme unijambiste, lampe à pétrole avec son abat-jour, tête grimaçante, femme difforme en combinaison, diablotin dansant. Album Apollinaire (Pléiade 1971), p. 134 (reprod. de la 1 ère page).
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