Dix-neuf Pièces pour «Ivoire de Chine», feutre et crayon noi - Lot 419

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Dix-neuf Pièces pour «Ivoire de Chine», feutre et crayon noi - Lot 419
Dix-neuf Pièces pour «Ivoire de Chine», feutre et crayon noir. Signées. Dimension moyenne 21 x 35 cm Michel GYARMATHY, hongrois d'origine, costumier aux Folies Bergère depuis 1936, directeur artistique à partir de 1946, décédé le 3 octobre 1996... «Monsieur Folies Bergère» Né en 1908 à Budapest, où il fait les beaux-arts, il est engagé dans un théâtre à Vienne qui fit faillite. Il demanda alors son visa pour Paris, où il arriva sans argent pour le retour. Il vécu trois ans de vaches enragées, faisant tous les métiers pour ne pas mourir de faim. Une de ses compatriotes, danseuse nue, dans la revue de «Tabarin», lui demanda de lui dessiner un costume. C'est ainsi que la célèbre costumière KARINSKA entendit parler pour la première fois de Michel GYARMATHY. Elle l'encouragea à faire le siège de Monsieur DERVAL. Celui-ci trouva ses dessins intéressants mais lui dit de revenir dans huit mois. Tenace, GYARMATHY, pour se rappeler au directeur, dessina un décor devant la porte des Folies. Intrigué, DERVAL, se renseigna. Il fit venir le jeune homme et lui dit: «Vous allez prendre un balai et nettoyer le trottoir! Michel GYARMATHY, hongrois d'origine, costumier aux Folies Bergère depuis 1936, directeur artistique à partir de 1946, décédé le 3 octobre 1996... «Monsieur Folies Bergère» Je veux qu'il soit propre devant ma porte!...après vous reviendrez me voir.» Ce qui fût fait. Et de ce jour GYARMATHY entra aux Folies. GYARMATHY incarne l'esprit de fête, de luxe, de beauté du music-hall, du style Folies Bergère qu'il a crée. Peintre, il réalise des prodiges de perspectives sur la scène la plus exiguë de Paris. Il est aussi créateur de costumes, metteur en scène, inventeur de nouvelles combinaisons dont chacune devient un clou du spectacle. Quelques uns de ses tableaux (tel «Les Ivoires de Chine») ont été souvent imités «on imite seulement ce qui parait digne de l'être» répond il avec humour. Il restera dans l'histoire du Music-Hall, comme l'écrit Jacques CREPINEAU, «un seigneur
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