Rare paire de candélabres à trois lumières en bronze ciselé, - Lot 327

Lot 327
Aller au lot
Estimation :
6000 - 7000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 13 000EUR
Rare paire de candélabres à trois lumières en bronze ciselé, - Lot 327
Rare paire de candélabres à trois lumières en bronze ciselé, doré ou patiné, les futs en formes de négrillons dénudés vêtus de pagnes, un collier de perles autour du cou et, portant sur leur têtes des vases ornées de palmettes d'où s'échappent des branchages feuillages formant binets. Bases rondes à palmettes. Epoque Charles X. Hauteur: 56 cm - Largeur: 17 cm A la fin du XVIIIe siècle, sous l'impulsion des écrits philosophiques de Jean-Jacques Rousseau qui exaltait les vertus morales du retour à la Nature à travers le mythe du «bon sauvage», l'engouement pour l'exotisme fut tout particulièrement mis à la mode par la littérature contemporaine. Ainsi, le prodigieux succès littéraire de «Paul et Virginie» de Bernardin de Saint-Pierre en 1788, héritier lointain du fameux «Robinson Crusoé» de Daniel de Foe, le roman «Les Incas» de Marmontel paru en pleine guerre de l'indépendance américaine, ainsi qu'«Atala» de Chateaubriand publiée en 1801, vont profondément bouleverser l'approche européenne des autres civilisations et même faire plonger la culture du vieux continent dans une forte nostalgie romantique liée à la quête d'un Eden païen régénéré par le christianisme. Comme souvent dans les arts décoratifs français, ce bouleversement aura sa manifestation dans certaines créations artistiques, essentiellement horlogères ou liées au luminaire. C'est dans ce contexte que fut créée la paire de candélabres que nous présentons dont le modèle apparaît nettement plus rare que le type «classique» à figures de négrillons tenant dans chaque main une branche formant lumière (voir notamment une paire passée en vente chez Sotheby's, à New York, le 24 mai 2007, lot 343). Parmi les exemplaires identiques figurant une jeune femme tenant sur sa tête un vase d'où s'échappe le bouquet de lumières, citons particulièrement une première paire vendue à Paris, Mes Couturier-Nicolay, le 22 novembre 1972, lot 84 ; ainsi qu'une seconde qui se trouvait anciennement dans la collection de Madame Andrée H
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue