VENTE D'ATELIER YORGOS NIKAS
Yorgos NIKAS naît en Grèce. Peintre mais aussi plasticien, de nombreuses expositions jalonnent sa carrière : Athènes, Paris, mais également Londres, capitale dans laquelle il séjourne régulièrement. Inspiré par le Pop Art, notamment dans la réflexion autour des polaroïds et de la peinture sur tirage photo, Nikas incarne l’art des années 1980. Une véritable way of life, composé de rock n’roll, de voyages, de soirées et de dîners entre amis dans un Paris de fête.
L’artiste fréquente le milieu médiatique de la capitale avec son compagnon Jean-Pascal Billaud, alors grand reporter et en 1984, rédacteur en chef de City Magazine International, une revue devenue référence, à la croisée entre la revue d’art et le tabloïd branché. Distribué dans toutes les plus grandes capitales du monde, Yorgos Nikas en conceptualisera d’ailleurs le logo.
Plasticien pluriel, chaque medium, du plus tribal au plus noble, devient un support de création. Morceau de carton déchiré, toile de coton ou de jute, aluminium, polaroïds ou papier sont ainsi exploités. Le plus souvent, son processus créatif suivait d’innombrables étapes. Il photographiait, puis dessinait ou peignait sur le tirage avant d’être re-photographié et ce à l’infini, intégrant dans son travail la non-finitude. Secret, aussi sauvage que profond, Yorgos pouvait rester des heures dans son atelier à regarder ses oeuvres, sans se soucier qu’elles soient exposées ou non.
Trois motifs prédominants émergent de ses compositions : une forme abstraite, comme un ‘V’ ou un chevron, jaillit d’une façon que l’on imagine quasi-automatique, voire obsessionnelle. On conçoit le geste, et pourtant NIKAS l’ordonne sur l’espace de la toile en ligne ou en quinconce.
De l’autre côté, des formes plus concrètes, celles d’îles qui se dégagent en filigrane dans des compositions presque monochromes. L’artiste puise dans la vision du pays de son enfance : La Grèce. Un territoire morcelé et insulaire, une invitation au voyage sur une terre bercée de contes et de mythes, une idée chère à Baudelaire, pour qui « Le génie c’est l’enfance retrouvée à volonté. » Ses œuvres figuratives sont d’ailleurs emplies de références à la mythologie Grecque, tandis que l’artiste était fasciné par les icônes byzantines.
Yorgos Nikas aime également à représenter des fleurs, notamment des pivoines sur de grands formats, avec toute une réflexion autour de leur beauté éphémère.
EXPOSITION :
JEUDI 7 AVRIL DE 10h00 à 18h00
VENDREDI 8 AVRIL DE 10H00 à 12H00
VERNISSAGE :
JEUDI 7 AVRIL à partir de 18h30