Guillaume APOLLINAIRE. Poème autographe signé « Guillaume Ap - Lot 2

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Guillaume APOLLINAIRE. Poème autographe signé « Guillaume Ap - Lot 2
Guillaume APOLLINAIRE. Poème autographe signé « Guillaume Apollinaire », Au prolétaire, [Munich mars-avril 1902 ?] ; 1 page in-4 (21,3 x 17 cm) au dos de papier à en-tête de l’Hotel Vier Jahreszeiten, München. Ce poème a été publié en 1952 dans Le Guetteur mélancolique, recueil de poèmes inédits ou retrouvés composé par Bernard Poissonnier et Robert Mallet. Le manuscrit, à l’encre noire, est illustré dans la marge du dessin d’une tête. Le poème devait être plus long, mais Apollinaire a déchiré le bas de la feuille et apposé sa signature au bas de la 2e strophe. On notera que la ponctuation du manuscrit a été supprimée dans l’édition ; les éditeurs ont également modifié le premier vers pour en faire un alexandrin ; ils ont aussi corrigé l’avant-dernier vers. Le poème compte 28 vers, en deux strophes de 14 vers. « O captif innocent qui sais pas chanter Ecoute en travaillant. Tandis que tu te tais, Mêlés aux chocs d’outils les bruits élémentaires Marquent dans la nature un bon travail austère. [ ] Or, tu sais que c’est toi, toi, qui fis la beauté Qui nourris les humains des injustes cités Et tu songes parfois des alcôves divines Quand tu es triste et las, le jour au fond des mines. »
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